Contre l’apartheid sanitaire : passons à l’action !
Hélène Gerray vient de défrayer la chronique. De nombreux organes de presse, radios et journaux, ont relayé son cri du coeur et ses actions pour en finir avec l’apartheid sanitaire que nous subissons.
Elle a eu la gentillesse de nous confier un article expliquant sa démarche. Nous l’en remerciant chaleureusement.
Je suis artisane à Louvigné du Désert. J’ai 53 ans. Je suis la maman de quatre enfants qui ont entre 24 et 31 ans et de trois petits-enfants âgés de 15 mois à 6 ans. Je suis une citoyenne, mère, grand-mère, ordinaire.
Je subis, comme vous tous, la « crise » du COVID depuis mars 2020… Bon sang, ça fait déjà presque deux ans ! Des enfants sont nés, qui ont presque l’âge d’aller à l’école, qui n’ont jamais vu que des gens masqués… incroyable !
Je ne suis pas vaccinée, ceci pour des convictions personnelles qui ne regardent que moi et que je ne développerai pas ici car la vaccination n’est pas le cœur du problème. Pas dans cet article en tout cas.
Celui qui se fait vacciner fait son choix. Cela le regarde.
Ce qui me gêne, ce sont, bien sûr, les choses cachées, les mensonges proférés pour pousser à la vaccination… mais ceci est une autre histoire, formidablement racontée par Stéphanie Del Regno sur ce même site.
Pourquoi ?
Depuis le début de la crise, je m’interroge : Pourquoi ?
Pourquoi le monde est-il en ébullition, pourquoi tous les gouvernants tirent-ils la sonnette d’alarme, pourquoi confinent-ils tout le monde alors que, en réalité, l’épidémie fait assez peu de morts ? Des décès, il y en a eu bien sûr, mais que représentent-ils à l’échelle du monde ? Les morts du Covid sont toujours moins nombreux que ceux du cancer, les morts au travail, les morts de la faim… Je n’ai jamais vu aucun gouvernant en faire autant pour tous ces morts… alors pourquoi ?
Je ne crois plus depuis longtemps à la bienveillance de ceux qui nous gouvernent envers la « masse » de leurs administrés, alors je suis méfiante…
En juillet 2021, je commence à détailler les rapports de l’ANSM (Agence Nationale de la Sécurité des Médicaments) qui, à ce moment-là, sur la période de mai à juillet 2021, comptabilisent déjà environ 1 000 décès dus à la vaccination.
Je ne vais parler que des décès, pour simplifier, pas des pronostics vitaux engagés ni des invalidités. Pas non plus des myocardites et des péricardites. Personne n’en parle. Dans les médias, c’est l’omerta la plus profonde. Je pense qu’ils doivent pourtant disposer des mêmes chiffres que moi.
Incapables de n’être que de simples observateurs, un ami et moi écrivons aux 577 députés pour les alerter sur ces chiffres. Peu nous répondent, certains suppriment notre mail sans le lire, malgré le fait que nous le renvoyons jusque quatre fois. Dans ce mail, nous sommes assez clairs : « Soit, vous avez une explication ou d’autres chiffres, moins alarmants et merci de nous les donner, soit vous estimez que ce n’est pas grave, soit vous estimez que c’est grave et vous agissez ».
Ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas.
Réflexions
À partir d’octobre 2021, je m’intéresse aux chiffres journaliers du Covid sur santepubliquefrance.fr et je fais des tableaux, je compare… Je mets par écrit et de façon chiffrée et précise leurs mensonges et leurs manipulations. Quand, en décembre, ils crient : « plus de 300 000 cas ! vite la troisième dose !!! » moi, je vois bien que le chiffre des entrées en soins critiques est bas et stable (260 en tout en France, sur environ 1 200 hôpitaux, ça fait 0,2 personne par jour et par hôpital), que le taux de positivité (le nombre des cas par rapport au nombre des testés) ne bouge pas ou peu.
J’installe à ce moment-là une petite exposition dans ma boutique, à Louvigné, intitulée « On peut débattre de tout sauf des chiffres », pour justement rendre compte de tous ces chiffres.
C’est Pythagore qui disait qu’on pouvait expliquer le monde avec les chiffres. Ah, sacré Pythagore !
Et puis, j’arrête de porter le masque dans ma boutique. Marre d’être bâillonnée… et puisqu’il y a tant de vaccinés ? Et, franchement, les gestes barrières, on n’a pas arrêté et il y a …. 300 000 cas par jour. On voit bien que ça ne marche pas… Et, si le virus est si contagieux qu’il faut qu’on soit tous masqués, même en extérieur, pourquoi nous enfonce-t-on si profondément l’écouvillon dans le nez lors des tests, à nous faire hurler parfois ?
Je ne remettrais pas le masque dans ma boutique tant qu’on n’aura pas donné une réponse satisfaisante à cette question de bon sens.
Et puis, le Pass vaccinal se dessine à l’horizon… et puis les hommes et femmes politiques se mettent à avoir des propos fâcheusement discriminants et diffamants envers cette minorité à abattre que sont les non-vaccinés. Pourquoi s’acharner sur eux s’ils sont si peu nombreux que ça ?
La coupe est pleine
La grosse goutte d’eau qui a fait déborder mon vase, ce sont les propos de Mr Macron : « Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Et un irresponsable n’est plus un citoyen. » , suivis de ceux de Mr Attal « …Qui emmerde la vie de qui aujourd’hui ? Qui gâche la vie de nos soignants qui, depuis deux ans, sont mobilisés, sous l’eau, dans nos services de réanimation, pour sauver des patients qui sont, aujourd’hui, essentiellement non-vaccinés ? Ce sont ceux qui s’opposent au vaccin. Qui gâche la vie de nos commerçants, de nos restaurateurs, de nos théâtres, de nos cinémas, qui depuis deux ans avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête quand ils n’ont pas été fermés ? Ce sont ceux qui s’opposent au vaccin. Qui gâche la vie de nos personnes âgées qui sont contraintes de vivre dans la solitude, dans la peur, dans la peur, face à une épidémie ? Ce sont ceux qui s’opposent au vaccin… »
C’est trop. Beaucoup trop.
Arrivent les fêtes de fin d’année. Les queues aux pharmacies pour se faire tester s’étendent sur une rue, voire deux, parfois trois (plus on cherche, plus on trouve, plus on teste, plus on multiplie le nombre des malades non symptomatiques), on dit aux gens de ne pas s’embrasser, de mettre le masque en mangeant, puis de boire assis, pas debout. Les enfants sont maltraités dans leur chair avec les tests qui leur bousillent les fosses nasales, les masques qui les font suffoquer, dans leur psychisme et leur confiance en soi à force de s’entendre dire qu’ils vont tuer Papi et Mamie s’ils ne « font pas bien ». Dans le pays qui a interdit la fessée, c’est un comble !
Alors, je cherche, je cherche. Quoi faire ? Comment faire ?
Je souhaite la bonne année à mes enfants et je me fais la promesse intérieure qu’elle sera belle pour eux.
Emmerder les emmerdeurs
Par le biais de l’association « Le bon Sens » dans laquelle œuvre Me Araujo, je trouve un modèle de lettre destiné aux membres du Conseil Constitutionnel leur demandant leur démission pour manquement à leur mission lors de l’instauration de la loi du 5 août 2021. J’imprime 10 fois la lettre, je l’envoie en recommandé à chaque des membres, plus le secrétaire.
Nous sommes le 6 janvier.
Le lundi 10 janvier, je pousse la porte de la petite gendarmerie de ma commune pour déposer une plainte contre Messieurs Macron, Attal et Véran (« Les mailles doivent se resserrer pour garantir que les lieux qui reçoivent du public sont indemnes de gens potentiellement contagieux.») ainsi que Madame Pompili (« On a encore aujourd’hui un petit nombre de personnes qui ne s’est pas vacciné et qui entraîne des conséquences sur tout le reste de la population ») pour propos diffamants, discriminants, incitation à la haine et menaces (pour Mr Macron). Je décide à partir de ce jour de faire la même chose chaque fois que j’entendrais ces hommes et ces femmes peu vertueux cracher de tel propos dans les médias.
Alerter les administrations
Le lundi 17 janvier, j’envoie un courrier recommandé à l’Urssaf pour demander un sursis de paiement de mes charges professionnelles de décembre 2021. J’explique clairement ma position et demande à payer ces charges dès que je serais redevenue une citoyenne digne de ce nom.
Je me suis auparavant renseignée auprès d’un avocat de droit fiscal à Rennes.
Je suis déterminée.
Je prends contact avec les quatre journaux locaux, La Manche Libre, La Gazette de la Manche, La Chronique Fougeraise et Ouest-France.
Dès la sortie de l’article de Ouest-France, relayé dans la France entière et même au-delà, je commence à avoir des appels et à recevoir des mails et des messages sur Facebook… des dizaines, puis des centaines de messages de soutien, de « bravo ! », de « je pense comme vous », des non-vaccinés mais aussi des vaccinés 2 ou 3 doses qui refusent le Pass, qui n’en peuvent plus de ce que nous impose le gouvernement depuis plusieurs mois sans aucune raison sanitaire valable. Je reçois des témoignages de colère mais aussi de désespoir, émanant surtout de ceux ayant subi des effets indésirables graves de la vaccination.
Je crée un groupe sur Facebook destiné à exposer mes démarches ainsi que leurs suites.
Lutte contre le pass/entrepreneurs… des centaines de membres déjà…
Retrouvez Hélène sur sa page Facebbook :
Je suis persuadée que le chemin à prendre c’est celui de la liberté. Pour mes enfants, mes petits-enfants et tous les jeunes de France, pour les protéger mais aussi leur donner une leçon d’éducation : voilà comment on doit se comporter en tant qu’être humain libre et digne.
« Troquer» sa liberté contre une piqûre n’a rien de digne ni de démocratique…
Je ne parle pas de ceux qui se sont fait vacciner par conviction. C’est un choix et un droit que nous devons tous avoir, sans subir de discrimination.
Qu’avons-nous à perdre à nous opposer ? Par contre, si nous ne bougeons pas, tout peut être perdu.
La Cour européenne des droits de l’homme précise, en 2002, que « en tant que traitement médical non volontaire, la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le droit au respect de la vie privée ».
Le pacte international relatif aux droits civils et politiques précise que « il est interdit de soumettre une personne sans son libre consentement à une expérience médicale ou scientifique » (Article 7)
Le Code civil français stipule que « chacun a le droit au respect de son corps. Le corps est inviolable ».
La résolution 2 361 du Parlement européen demande de « s’assurer que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement, veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné… » (Janvier 2021)
Le code de Nuremberg stipule que « le consentement du sujet humain est absolument essentiel. (La personne) doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition ».
Nos gouvernants ont violé tous ces textes.
Le Conseil Constitutionnel, chargé de barrer les dérives totalitaires, a manqué à sa mission.
Il ne reste plus que nous.
Et nous : c’est beaucoup !
Nous sommes nombreux, majoritaires je l’espère, à penser que ce Pass nous conduit tout droit vers une société du tout contrôle et du crédit social à la chinoise avec distribution de bons et de mauvais points.
Qui veut de cette société ? Personne je crois.
Ceux dont la conscience ne s’émeut pas et qui approuvent le Pass ne se rendent pas compte… Mais sont-ils si nombreux ?
En tout cas, ça ne passera pas par moi.
Je suis déterminée.
Et rien ne résiste aux gens déterminés !
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